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Le blog de l'EIB à distance

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Comment reconnaitre la dyslexie ?

La dyslexie désigne le trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture. Selon la Haute Autorité de Santé, ce trouble se manifeste par « des difficultés à suivre les différentes étapes du déchiffrement et de la transcription en CP, puis particulièrement en CE1 ».

Ces troubles se caractérisent par leur caractère durable : il ne s’agit pas d’un simple retard d’apprentissage de la lecture. Il est donc difficile de diagnostiquer avec certitude une dyslexie avant la classe de CE1, c’est-à-dire à l’âge de 7 ans environ.

Certains signes peuvent toutefois alarmer dès le CP : difficulté à identifier les syllabes, lenteur d’écriture, nombreuses ratures, dégradation de l’écriture au fur et à mesure du travail écrit… Lorsqu’il s’agit d’un simple retard, ces difficultés sont transitoires et les acquisitions sont seulement décalées chronologiquement pour revenir à la normale par la suite. En revanche si les difficultés persistent, il est nécessaire de consulter le médecin traitant afin de faire un  bilan complet chez un orthophoniste et de mettre en œuvre un suivi adapté.

Dans les cas de troubles des apprentissages complexes, il existe également des centres référents pour les troubles du langage et des apprentissages (CRTLA)[1], proposant des bilans pluridisciplinaires. Ils permettent d’établir un diagnostic précis et de détecter d’éventuels troubles associés comme la dyspraxie, la dysphasie ou encore les troubles de l’attention. Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l’enfant. L’objectif est de pouvoir définir une prise en charge rééducative et éventuellement les modalités d’aménagement scolaire à envisager. Il existe généralement un seul centre par région, d’où la nécessité de consulter en amont un médecin ou un orthophoniste avant d’espérer obtenir un rendez-vous.

 

Quelles conséquences sur la vie scolaire ?

La dyslexie, à l’instar de tous les troubles Dys, impacte négativement la vie quotidienne de l’enfant. A l’école, l’élève rencontre des difficultés pour lire et écrire, ce qui se répercute dans presque toutes les matières. Les résultats ne sont pas à la hauteur des efforts fournis, entraînant souvent des conflits avec la famille et avec les enseignants, puis un déficit de confiance en ses capacités. L’enfant peut même développer une phobie scolaire, rendant impossible la scolarisation en présentiel.

Pourtant, une fois le diagnostic posé et la nature des troubles bien identifiée, le regard change et des solutions deviennent envisageables. En accord avec le médecin scolaire et l’équipe éducative, l’élève peut bénéficier d’un Plan d’accompagnement personnalisé (PAP)[2]. Celui-ci met en œuvre des ajustements pédagogiques, comme par exemple la possibilité d’utiliser un ordinateur en classe et lors des évaluations.

Si la dyslexie s’avère très invalidante, il est possible de demander une reconnaissance de handicap auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Cela ouvre des droits supplémentaires, notamment grâce au Projet personnalisé de scolarisation (PPS)[3] qui suit l’élève tout au long de sa scolarité. Le PPS peut ainsi donner accès à des aménagements comme l’accompagnement d’un auxiliaire de vie scolaire ou la mise à disposition  d’outils numériques adaptés.

Ces dispositifs de soutien ont le mérite d’exister mais ils sont hélas souvent difficiles à mettre en œuvre. Beaucoup de familles se retrouvent face à une institution scolaire désarmée ou sourde face aux difficultés. L’élève dyslexique se décourage et perd le goût d’apprendre.

 

L’école à la maison, une solution à envisager

L’enseignement à domicile représente une option très intéressante pour les enfants Dys car il permet d’avancer de manière très personnalisée dans les programmes. L’enfant progresse à son rythme, il peut intégrer progressivement les notions, sans pression extérieure.

De plus ce choix offre une grande souplesse quant à l’organisation des journées, qui peuvent être davantage fractionnées qu’en présentiel, afin de favoriser l’attention et la concentration. Il est aussi possible de suivre des cours de mathématiques d’une classe supérieure aux cours de français par exemple, afin de répondre au rythme spécifique de chaque élève dans chaque matière.

En choisissant l'EIB à distance, la famille bénéficie d’un encadrement, de supports de cours et d’un suivi personnalisé effectué par des professeurs passionnés, parfaitement au fait des troubles Dys. La méthodologie étant très explicite et progressive, elle convient aux enfants rencontrant des difficultés d’apprentissage.  

Les inscriptions sont possibles même en cours de trimestre et en discipline séparée, en complément d’une scolarisation classique. Le personnel pédagogique, habitué à accompagner des familles en recherche urgente de solution, sait écouter et conseiller le meilleur dispositif, en fonction de chaque situation.

L’essentiel est de parvenir à une scolarisation apaisée, prenant en compte les besoins spécifiques de l’enfant. C’est ainsi qu’il progressera, retrouvera un bon niveau d’estime de soi et le goût des apprentissages.

 

[1] https://www.ffdys.com/troubles-dys/les-centres-referents

 

[2] https://www.onisep.fr/Formation-et-handicap/Les-parcours-de-scolarite/Projets-de-scolarisation/Troubles-des-apprentissages-le-PAP-plan-d-accompagnement-personnalise

 

[3] https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33865